Le CNRA (Conseil national de la résilience alimentaire) a lancé, en partenariat avec l’Afnor, un groupe de travail visant à rédiger collectivement un guide de recommandation volontaire pour la résilience alimentaire des territoires.
Ce référentiel a pour but de définir un cadre commun, permettant d’objectiver l’engagement d’une organisation dans une démarche vertueuse et verte, et ainsi démontrer auprès de financeurs ses actions en faveur de la résilience sur son territoire. « Nous avions besoin d’outils concrets pour passer à l’action sur les territoires », a pointé Bernard Ader, président du CNRA, avant de rappeler que « la résilience participe à la souveraineté. Cet outil doit contribuer à atteindre les objectifs de la planification écologique ».
Cinq groupes de travail thématiques vont plancher sur l’accès aux ressources, le système agricole, l’économie circulaire, etc. Et deux villes pilotes, Saint-Malo et Toulouse, vont évaluer leur résilience et leur taux d’autonomie suivant différents scénarios (sécheresse, pandémie, pénurie de carburant).
Le document final, qui devrait être publié fin avril 2024, sera téléchargeable gratuitement. « Il y a un intérêt international et pas seulement en France sur le sujet de résilience alimentaire. Ce référentiel français pourrait donc peut-être devenir un référentiel international », a suggéré Bernard Ader.
Vous pouvez vous inscrire au groupe de travail ici.