Depuis la campagne 2022-2023, sous l’impulsion des négociants de pommes de terre, le système de surveillance sanitaire de la filière a évolué.
Grâce à leur contribution et participation à la collecte de données, ce dispositif est désormais collectif. Il complète le plan de surveillance des pommes de terre commercialisées sur le circuit de la distribution (hors origine étrangère) mis en œuvre depuis 2009 par le CNIPT, Comité national interprofessionnel de la pomme de terre. Afin de garantir transparence et objectivité, les dix-huit entreprises volontaires se sont engagées à fournir les résultats de l’intégralité de leurs analyses réalisées dans le cadre de leur activité. Plus de 1 700 échantillons ont été récoltés lors de la première campagne et près de 1 000 depuis le début de celle en cours. « Par ce plan de surveillance sanitaire collectif, la filière souhaite répondre, voire devancer, les préoccupations des consommateurs, indique le CNIPT. Ces éléments serviront aussi de base de discussion avec les pouvoirs publics ou les agences de sécurité alimentaire pour la fixation de seuils réglementaires réalistes. »
Avec plus de 870 000 analyses de substances actives réalisées lors de la campagne 2022-2023, seulement 0,3 % d’entre elles présente des résidus quantifiés. À mi-parcours de la nouvelle campagne, sur les 45 6887 analyses collectées auprès des négociants en février, 0,2 % seulement a révélé des résidus quantifiés pour 34 substances actives. Aucun dépassement de LMR n’a été détecté.
De son côté, depuis le lancement de ce plan collaboratif, le CNIPT a adopté une nouvelle stratégie de surveillance fondée sur une couverture complémentaire à celle des entreprises. Ses analyses porteront sur des contaminants moins fréquemment recherchés par les opérateurs.