La neuvième édition du Salon Tech & Bio s’est achevée le 21 septembre à Bourg-Lès-Valence dans la Drôme.
Le salon Tech & Bio a réuni 375 exposants cette année, toutes filières sur les 18 ha en plein air de terres cultivées en bio, et quelque 20 000 visiteurs pros. En filigrane cette année : la sobriété énergétique, traduite de multiples manières qui sont autant d’enjeux du moment, comme moins de travail des sols et plus de couverts végétaux, un espace dédié aux nouvelles associations comme les « lapins sous vergers », des démonstrations de solutions d’optimisation d’irrigation comme d’agriculture de précision, etc.
Si la fréquentation s’est ressentie un peu en dents de scie, selon les exposants interrogés, et la pluie de la deuxième après-midi ayant freiné les démonstrations techniques, on retiendra aussi que le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, s’est déplacé une demi-journée et a effectué la visite complète du salon auprès de tous les pôles et productions.
Renforcement du soutien aux filières bio
Dans la fébrilité du marché bio actuelle, il a annoncé un renforcement du soutien aux filières bio en 2024, en encourageant la demande, avec un budget de communication qualifié d’ « historique » de 8 M€. Cette enveloppe comprend les 3 M€ annoncés en mai dernier et les 5 M€ supplémentaires obtenus dans le cadre de la planification écologique, crédits qui seront par ailleurs reconduits en 2025 et 2026.
Enfin, le fonds avenir bio sera abondé de 5 M€ supplémentaires par an, portant ses moyens à près de 18 M€, afin d’accompagner cet effort de structuration des filières bio. La crise en France est finalement assez exceptionnelle en Europe, par rapport aux autres pays européens à la fois plus habitués aux paliers de croissance et mieux préparés à la gestion de crise.
La communication aura en tout cas été déjà très présente dans cette édition, notamment au travers de la campagne en cours « Osez la bio » développée autour de l’installation, la transmission et la conversion sur l’espace au sein du pavillon des chambres d’agriculture. P
lus de soixante-dix conférences et débats ont été menés, dont une matinée consacrée aux rencontres filières et marchés bio en présence d’experts nationaux et internationaux, et une après-midi orientée sur la restauration collective, les 20 % de bio envisagés dans la loi Égalim n’étant toujours pas atteints. La marge de progression est donc réelle.