Regard d’expert commerce international : l’Espagne

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    L’affirmation tendancielle des importations traduit une diversification de la demande intérieure de certaines espèces plus exotiques. Elle sous-tend aussi le renforcement des besoins des professionnels pour la réexportation d’espèces plus valorisantes.

    La production espagnole de fruits et légumes reste très élevée (23,3 Mt) en 2022, mais elle subit plus durement que la plupart des autres pays membres de l’Union européenne les effets des dérèglements climatiques – gels printaniers tardifs, reports de semis, intempéries inhabituelles, sécheresse, difficultés conjoncturelles –, du déficit hydrique et de sa baisse de compétitivité face aux pays tiers, en raison de sa grande exposition dans la concurrence internationale.

    Si les surfaces sont restées globalement constantes au cours de la dernière décennie (2013-2022) avec un emblavement total de 905 000 ha au dernier recensement de 2022, les surfaces légumières (372 100 ha) ont progressé pour cette période de +7 %, celles de fruits tropicaux (30 500 ha) de +50 % et celles de raisins de table (15 246 ha) de +15 %. A contrario, les vergers agrumicoles (298 300 ha) ont régressé de -3 %, ceux des fruits à noyau et des fruits à pépins (180 000 ha) ont plus sensiblement reculé de -10 %, ainsi que les bananeraies (8 900 ha) -5 %. Pour voir la suite de cet article, les tableaux et les graphiques sur le commerce, merci de vous connecter à votre espace abonné ou de vous abonner.