Il n’est pas une discussion sur les FL dans laquelle on ne s’insurge contre le diktat du tout visuel. À écouter les clients, ils seraient aujourd’hui prêts à accepter des produits moins esthétiquement irréprochables du moment qu’ils sont bons.
Certains en profitent pour vendre des écarts de conditionnement sur le bord des routes de Provence, d’autres défendent légitimement les ‘gueules cassées’, les adeptes des Amaps sont deçus si les produits sont trop beaux… Pourtant, le vrai sujet est une nouvelle fois le manque de culture produits des clients, résultante de notre incapacité à les former. Sinon, ils sauraient que forme, aspect, texture, couleur sont des attributs qui ne garantissent pas tout en FL.
Sous la pression d’une normalisation dictatoriale, nous sommes passés directement des cahiers de coloriage de notre jeunesse aux manuels d’agréage du monde parfait. Il est temps de se souvenir du verger/potager de Mamie…