L’Agence Bio a fait le point sur le bio en restauration hors domicile un an après la promulgation de la loi Égalim.
La dynamique d’introduction des produits bio en restauration collective se poursuit mais n’a enregistré qu’une accélération modérée suite à la promulgation de la loi Égalim en 2018. Si le surcoût engendré par l’introduction de bio continue de décourager plus d’un établissement sur trois, ceux qui ont franchi le pas ont su trouver des moyens de le limiter en le lissant sur l’ensemble des repas, sans surcoût pour le convive, et à niveau de qualité constant.
Pour ceux qui ont introduit des produits bio, il est intéressant de constater que l’approche s’inscrit dans une démarche globale plus durable et plus saine où le gaspillage alimentaire est limité, où les sources de protéines sont diversifiées avec plus de repas végétariens à la faveur de viandes de meilleure qualité, bio notamment. Enfin, les établissements proposent de plus en plus des menus 100 % bio, résultat de l’organisation des approvisionnements bio et qui met en lumière les actions entreprises en ce sens.
Si les lignes ont bougé en un an, il reste encore du chemin à parcourir. L’introduction des produits bio en restauration commerciale progresse légèrement avec des offres plus complètes et un approvisionnement régional renforcé. Plus de la moitié des restaurants cherchent à limiter le surcoût lié à l’introduction de produits bio, notamment en réduisant le gaspillage. Des intentions d’introduire plus de produits bio se font sentir pour les années à venir.
Pour l’Agence Bio, le lancement du cahier des charges axé sur une extension et une meilleure lisibilité de l’offre certifiée bio des restaurants a pour ambition d’accompagner et de faciliter l’introduction de produits bio dans ces établissements. Dès lors qu’un établissement utilise 50 % et plus en valeur de ses achats d’ingrédients biologiques, il devra être certifié et notifié au sein de l’annuaire de l’Agence Bio pour pouvoir communiquer sur son activité.
