Imaginez le nombre de mains, de bouches et de nez qui ont touché le produit vrac que vous allez acheter. Les fruits ont été tâtés, goutés, reniflés, les légumes soupesés, tordus, voire écoutés comme un coquillage (si, si, déjà vu !). Sous couvert de gestes normaux dans le cadre de l’acte d’achat, nous héritons là d’un paradoxe majeur : le respect de l’environnement nous dit de ne pas sur-emballer alors que les clients nerveux se tournent de plus en plus vers le préemballé.
Pourquoi ne pas s’inspirer ici des autres rayons PFT ou certes, le client vérifie aussi avant d’acheter, mais sans soulever lui-même les ouïes du poisson ou devenir familier avec le poulet pour savoir s’il vient bien de Bresse ? La encore, le réassurance sur le goût/ la maturité et le conseil d’un professionnel, comme sur les marchés, permettraient probablement de réduire ce comportement de clients qui doutent.