En Europe, la plupart des fruits et légumes frais restent soumis aux négociations de gré à gré, en tenant compte des évolutions conjoncturelles momentanées, mais la contractualisation tend à couvrir l’espace-temps dans les espèces de grande consommation.
La distribution alimentaire, de la production à l’assiette, comprend de nombreuses familles professionnelles et mériterait à ce titre des développements pluriels. Prenons en compte les impératifs du producteur en amont et focalisons-nous plus particulièrement sur les attitudes de la distribution de détail, ultime point de marge avant la consommation des produits par les ménages. Soulignons ainsi les points touchant, d’une part, la valorisation réelle et les principes de l’amont par la loi Égalim percutant frontalement les intérêts des acheteurs et, d’autre part, les comportements des décisionnaires de la distribution, qui cherchent géographiquement et législativement à s’en émanciper, à modeler leurs systèmes d’achats en Europe pour conforter leurs parts de marché.
Les « négociations » annuelles
Cet exercice imposé en France entre fournisseurs et acheteurs alimentaires ne concerne que peu le secteur des fruits et légumes frais. En revanche, il provoque d’âpres discussions dans d’autres secteurs du frais. Il convient de montrer de la puissance de part et d’autre, en avançant ici le poids de l’offre et là la profondeur du débouché.
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