Comment capter les jeunes consommateurs de noix, noisettes et châtaignes

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    Le CTIFL a publié en juillet dernier un rapport d’étude consacré à la noix, la noisette et la châtaigne. Cette étude s’intéresse à la perception et les habitudes de consommation des moins de 35 ans.

    Noix et cerneau de noix
    © Luc Gillet

    La dernière étude du CTIFL sur les fruits à coque est destinée à les positionner plus efficacement sur le marché des fruits et légumes et à identifier leurs opportunités de développement. La châtaigne, la noix et la noisette, sont consommés de manière périodique, et plus particulièrement en automne et en hiver, et à l’occasion des fêtes de fin d’année. On peut distinguer la châtaigne de la noix et de la noisette par leurs modes de préparation et de transformation.

    La châtaigne demande une plus grande transformation avant dégustation, alors que la noix et la noisette, une fois décortiquées, peuvent être facilement transportées et consommées. Tandis que la châtaigne accompagne des plats réconfortants en hiver, la noix et la noisette, reconnues pour leur effet coupe-faim, apparaissent idéales comme collation pour les sportifs et en tout état de cause une bonne alternative aux en-cas industriels. Les noisettes sont facilement proposées en mélange avec d’autres graines lors d’un apéritif, alors que les noix vont plutôt venir agrémenter une salade.

    Un manque de visibilité des noisettes en rayon

    De manière générale, la châtaigne, la noix et la noisette bénéficient d’une image de produits sains. « Pour autant, malgré cette image positive, la châtaigne, la noix et la noisette restent négligées par les 25-35 ans. L’enjeu, dans les prochaines années, sera donc de développer des campagnes de communication et d’information qui permettront de réconcilier la jeune génération avec les fruits à coque, afin de faire décoller les ventes sur le marché », pointe Xavier Vernin, l’auteur du rapport. Les consommateurs interrogés lors de cette étude ont souligné le manque de visibilité en rayon, surtout pour les noisettes.

    Ils suggèrent plus d’actions sur les prix et souhaitent plus d’information en rayon, avec notamment des rappels des bénéfices santé et des fiches recettes. Et si la crainte des allergènes est souvent citée, la contrainte de l’énoisage reste le premier frein d’achat des fruits en coque. Les milléniaux sont en effet plus consommateurs (et acheteurs) de cerneaux que de noix en coque.

    noisettes
    © végétable

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