La seconde édition de l’événement « Regina di Puglia », organisé en Italie du 21 au 24 juillet, a mis en lumière la production de raisin de table auprès d’acheteurs internationaux.
Pour la deuxième année consécutive, et forts du succès de la première édition en 2023, les professionnels de la région des Pouilles, avec le soutien des sept municipalités italiennes engagées dans le réseau « Le terre dell’uva », ont accueilli une trentaine de participants, acheteurs et journalistes internationaux dans la commune de Noicàttaro, dans la province de Bari. Pour la « Regina di Puglia », soit trois jours rythmés par des visites d’entreprises, des échanges B2B, de découverte du patrimoine et des moments de convivialité faisant la part belle à la gastronomie locale.
« Grâce au soutien de la municipalité de Noicàttaro, de la région des Pouilles et de la chambre de commerce de Bari, cet événement permet à de petites entreprises d’entrer en contact avec des acheteurs internationaux », a souligné Giacomo Suglia, président de l’APEO (Association des producteurs et exportateurs de fruits et légumes).
Les acheteurs européens et nord-américains présents se sont montré satisfaits de ces rencontres avec les professionnels. « Nous souhaitons élargir notre gamme et chercher des produits de niche, pas seulement du raisin », a confié un acheteur luxembourgeois, envisageant de revenir avec ses collègues pour visiter différents fournisseurs.
Promouvoir la production de raisin de table
Organisé à l’occasion de la célébration locale de Notre Dame du Mont-Carmel, à qui le maire confie les clés de la ville pour protéger les récoltes, cet événement est une opportunité de promouvoir la production de raisin de table et les atouts gastronomiques, mais aussi de « mixer l’expérience de la culture et de l’agriculture de notre territoire », a déclaré Vito Fraschini, conseiller municipal en charge de l’agriculture. Lors de la conférence de clôture, le mercredi 24 juillet, le Pr Stefano Soglia, expert en marketing territorial, a pointé un parallèle intéressant entre les principales origines des touristes dans les Pouilles (Allemands, puis Français), en phase avec les premiers pays qui importent le raisin des Pouilles.
Il a suggéré à la communauté de producteurs de s’inspirer des démarches en faveur de l’œnotourisme, rappelant que 25 % des revenus de la filière viticole provient de l’agritourisme : « Hybrider la promotion des produits locaux, tels que le raisin de table, et l’organisation d’activités de loisirs permet de répondre à une demande croissante des touristes, et notamment les générations X et les millennials, friands d’expériences authentiques. »