L’énorme débouché allemand continue d’attirer les fournisseurs de tous les continents, en confortant les parts de ceux qui offrent diversités variétales, qualités gustatives et services.
Les producteurs allemands de F&L ont pu généralement atténuer les conséquences de la sécheresse en adoptant des mesures d’irrigation. Cependant, les coûts plus élevés inhérents à l’apport d’eau, ainsi que les difficultés liées à l’accès aux travailleurs saisonniers pour les récoltes, ont impacté les résultats comptables et perturbé significativement les conjonctures.
Les dernières estimations* de production allemande pour 2018 (diffusées par le Bundesanstalt für Landwirtschaft und Ernährung à mi-décembre) indiquaient que, malgré la sécheresse, la récolte de fruits sera nettement supérieure à celle de 2017 (0,847 Mt, fortement diminuée en raison des gels de printemps), qu’elle dépassera celle de 2016 (1,334 Mt), en grande partie grâce au retour à une récolte plus que normale en pommes, en fruits à noyau et en petits fruits et baies… avec un volume estimé à 1,450 Mt, pour une valeur globale de 913 M€ (contre 754 M€ en 2017). En légumes, ces mêmes estimations prédisaient un niveau quasi équivalent de récoltes pour 2018 (3,4 Mt, contre 3,5 Mt pour 2017), pour une valeur de production de 3,337 Md€ (contre 3,06 Md€ seulement en 2017). La récolte 2018 de pommes de terre n’aurait atteint que 8,7 Mt (contre 10,4 Mt en 2017, soit – 23 %), mais elle pourrait réaliser une valeur proche de 1,7 Md€ (toutes catégories confondues).
Accédez à la suite en vous abonnant…